Île d’Yeu

Nous sommes tombés amoureux de l’île d’Yeu. Et nous n’avons pas pu nous empêcher de la croquer à notre façon ! Découvrez la petite histoire derrière nos (peu) cryptiques picrogrammes en faisant passer votre souris (ou votre doigt sur mobile, c’est selon) dessus !

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Le Caillou blanc
Curieux ensemble de pierres blanches près de la pointe du But. Ce filon de quartz sert toujours d'amer pour la navigation et signale les dangereux récifs des Chiens Perrins.
Les maisons de pêcheurs
Maisons basses recouvertes de chaux, aux volets colorés et au toit de tuiles pigeonnées.
Les asphodèles
Plantes vivaces à racines tubéreuses, tapissant la lande en avril. Attention, espèce protégée, donc cueillette interdite !
La chapelle de la Meule
Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, protectrice des marins, domine le port naturel de la Meule depuis plus de neuf siècles. Sa silhouette blanche en fait un amer naturel pour les navigateurs.
La pointe des Corbeaux
La pointe est de l’île tire son nom de la légende des corbeaux blancs qui rendaient la justice. Des deux parts de gâteau qui leur étaient proposées, seule celle qui restait entière permettait à son propriétaire de gagner son procès. Le soldat anglais, qui tua l’un deux pour mettre fin à la légende, mourut le lendemain de façon inexpliquée.
Les ajoncs
Ces arbustes épineux aux notes douces et sucrées illuminent la lande sauvage et rase du sud de l’ile en se mêlant à de nombreuses variétés de fleurs marines.
Soulail
Soleil en patois. La durée d’ensoleillement à l’Île d’Yeu est de 2 100 à 2 300 heures par an, autant qu’à Nice !
La reine caucasienne
Les abeilles d’Oya sont reconnues pour leur patrimoine génétique. L’environnement préservée de l’Ile d’Yeu les protège et abrite un centre unique d’élevage de reines.
Le lichen
Face au grand large, la côte sauvage offre un paysage de granits mordorés par des lichens couleur safran et participe à la beauté rugueuse de l’Ile.
Coucher de soleil aux Sabias
Lieu idéal pour admirer le coucher du soleil du haut de la falaise, la plage des Sabias offre aussi une vue sur le Vieux-Château.
Le p’tit Jésus
Appellation donnée au rosé-pamplemousse dans l’intimité des cabanes de pêcheurs de la ? Meule.
La salade d’araignée
Autrefois, le premier plat – d’une longue série – des repas de mariage. La chair de l’araignée est mélangée à des œufs durs, de la salade et des tomates… de l’île. Un délice !
Le chemin du diable
Piste cyclable reliant Saint-Sauveur au Marais Salé. Le diable est avec saint Martin l’un des protagonistes de la légendes du pont d’Yeu.
Les roses trémières
Fleurs aux couleurs variées accrochées à de longues tiges et que l’on retrouve devant les maisons ou au détour des chemins. Peu capricieuse, elle fournit une nourriture appréciable pour les abeilles en été.
Les turluttes
Un équipement de pêche composé d'un leurre et d'une couronne d'hameçons, et dédiée à la pêche aux morgates (seiches) et aux calmars. Turluttutu, chapeau pointu !
Le thon fumé
Une spécialité gastronomique de l’île. Du thon sauvage pêché localement et fumé artisanalement. Fume, c’est du thon !
Le mouton
L’Île d’Yeu serait l’ile aux moutons. Selon certains, en effet, « Yeu » viendrait du latin « ovis » signifiant « mouton ». Au XIXe siècle, l’île comptait 3 000 têtes. Une bergère y a réintroduit l’élevage en 2011.
Les patagos
Rares coquillages à la coquille blanche et lisse et au corps charnu et tendre, vivant dans les fonds sableux autour de l'île. Leur pêche, en quantités très limitées, est autorisée d’avril à octobre pour trois bateaux islais seulement.
La morgate
L'autre nom de la seiche, pêchée à l’aide d’une turlutte le long de la côte basse de l’île. Comment reconnait-on un bon pêcheur de morgate d’un mauvais pêcheur ? Le second revient au port tout taché d’encre !
Les balleresses
En patois, des petits crabes noirs aux pinces plates. Le nom aussi d’un établissement fréquenté, la nuit venue, par la jeunesse de l’île.
La tarte aux pruneaux
Dessert traditionnel offert aux mariés islais. Souvent utilisé dans la cuisine de l’île, le pruneau était au XVIIe siècle rapporté de Bordeaux par les marins.
La Gargourite
Unique survivante d’une épidémie de peste selon la légende, la Gargourite fut taxée de sorcellerie par les Islais. Elle vivrait encore dans une grotte de l’île, où elle enfermerait les enfants désobéissants…
Le vent d’nordoit
Vent de nord-ouest en patois. Il annonce souvent la tempête. L’expression « Vent d’nordoit , reste chez toi » résume bien la situation.
Les p’tits prêtres
Il s'agit d'un petit poisson avec un corps allongé, dont le flanc présente une bande argentée caractéristique. Sa chair est translucide. Il vit en bande dans les mers du Nord, Manche, et Atlantique nord-est. Il se pêche notamment du bord de la jetée de Port-Joinville.
La pierre tremblante
Énorme rocher qui nargue le précipice. Trouvez où le pousser pour le sentir bouger, prêt à tomber dans la mer !
Le Vieux-Château
Forteresse moyenâgeuse sur un rocher abrupt. Il abrita à de nombreuses reprises la population insulaire et aurait inspiré Hergé pour « l’Île Noire ».
Le bois des conches
Magnifique terrain de balade en bord de mer, au nord-est de l’île, où les pins de la dune doublent l’ourlet de la plage des conches.
Le Corsaire
Un ancien thonier – modèle « cul rond » – surveillant depuis 1994 l’entrée du port en souvenir des derniers thoniers en bois.
La fête des fleurs
Un défilé de chars décorés avec des fleurs naturelles de l’île, organisé tous les deux ans à la Pentecôte. Festif et pittoresque !
La mer à Belle Maison
La plage de la Belle Maison se déploie sur la côte sauvage de l'île où la mer transparente prend une couleur turquoise paradisiaque.
Les volets
Pour peindre leurs volets, aujourd’hui majoritairement bleus, les marins utilisaient le reste de peinture, très étanche, utilisée pour leurs bateaux.
Le Q de Gabrielle
L’une des cabanes de pêcheurs sur le quai du petit port de la Meule, réalisée avec une ancienne poupe de voilier et reconnaissable à sa couleur. Ô Gabrielle…
L’ours des vieilles
Un gros caillou au large de l’anse des vieilles, qui abrite l’une des plages de sable fin les plus courues de l’île. Les plaisanciers s’en méfient car il ne se découvre qu’à marée basse, le bougre !
Le chemin des violettes
Chemin menant à la plage de la raie profonde et obligatoirement emprunté par les cavaliers qui se rendent au centre équestre.
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Le caillou blanc : curieux ensemble de pierres blanches près de la pointe du But. Ce filon de quartz sert toujours d'amer pour la navigation et signale les dangereux récifs des Chiens Perrins.

Les maisons de pêcheurs : maisons basses recouvertes de chaux, aux volets colorés et au toit de tuiles pigeonnées.

Les asphodèles : plantes vivaces à racines tubéreuses, tapissant la lande en avril. Attention, espèce protégée, donc cueillette interdite !

La chapelle de la Meule : Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, protectrice des marins, domine le port naturel de la Meule depuis plus de neuf siècles. Sa silhouette blanche en fait un amer naturel pour les navigateurs.

La pointe des Corbeaux : la pointe est de l’île tire son nom de la légende des corbeaux blancs qui rendaient la justice. Des deux parts de gâteau qui leur étaient proposées, seule celle qui restait entière permettait à son propriétaire de gagner son procès. Le soldat anglais, qui tua l’un deux pour mettre fin à la légende, mourut le lendemain de façon inexpliquée.

Les ajoncs : ces arbustes épineux aux notes douces et sucrées illuminent la lande sauvage et rase du sud de l’ile en se mêlant à de nombreuses variétés de fleurs marines.

Soulail : soleil en patois. La durée d’ensoleillement à l’Île d’Yeu est de 2 100 à 2 300 heures par an, autant qu’à Nice !

La reine caucasienne : les abeilles d’Oya sont reconnues pour leur patrimoine génétique. L’environnement préservée de l’Ile d’Yeu les protège et abrite un centre unique d’élevage de reines.

Le lichen : Face au grand large, la côte sauvage offre un paysage de granits mordorés par des lichens couleur safran et participe à la beauté rugueuse de l’Ile.

Le coucher de soleil aux Sablas : lieu idéal pour admirer le coucher du soleil du haut de la falaise, la plage des Sabias offre aussi une vue sur le Vieux-Château.

Le p’tit Jésus : appellation donnée au rosé-pamplemousse dans l’intimité des cabanes de pêcheurs de la Meule.

La salade d’araignée : autrefois, le premier plat – d’une longue série – des repas de mariage. La chair de l’araignée est mélangée à des œufs durs, de la salade et des tomates… de l’île. Un délice !

Le chemin du Diable : piste cyclable reliant Saint-Sauveur au Marais Salé. Le diable est avec saint Martin l’un des protagonistes de la légendes du pont d’Yeu.

Les roses trémières : fleurs aux couleurs variées accrochées à de longues tiges et que l’on retrouve devant les maisons ou au détour des chemins. Peu capricieuse, elle fournit une nourriture appréciable pour les abeilles en été.

Les turluttes : un équipement de pêche composé d'un leurre et d'une couronne d'hameçons, et dédiée à la pêche aux morgates (seiches) et aux calmars. Turluttutu, chapeau pointu !

Le thon fumé : une spécialité gastronomique de l’île. Du thon sauvage pêché localement et fumé artisanalement. Fume, c’est du thon !

Le mouton : l’Île d’Yeu serait l’ile aux moutons. Selon certains, en effet, « Yeu » viendrait du latin « ovis » signifiant « mouton ». Au XIXe siècle, l’île comptait 3 000 têtes. Une bergère y a réintroduit l’élevage en 2011.

Les patagos : rares coquillages à la coquille blanche et lisse et au corps charnu et tendre, vivant dans les fonds sableux autour de l'île. Leur pêche, en quantités très limitées, est autorisée d’avril à octobre pour trois bateaux islais seulement.

La morgate : l’autre nom de la seiche, pêchée à l’aide d’une turlutte le long de la côte basse de l’île. Comment reconnait-on un bon pêcheur de morgate d’un mauvais pêcheur ? Le second revient au port tout taché d’encre !

Les balleresses : en patois, des petits crabes noirs aux pinces plates. Le nom aussi d’un établissement fréquenté, la nuit venue, par la jeunesse de l’île.

La tarte aux pruneaux (ou tarte des noces) : dessert traditionnel offert aux mariés islais. Souvent utilisé dans la cuisine de l’île, le pruneau était au XVIIe siècle rapporté de Bordeaux par les marins.

La Gargourite : unique survivante d’une épidémie de peste selon la légende, la Gargourite fut taxée de sorcellerie par les Islais. Elle vivrait encore dans une grotte de l’île, où elle enfermerait les enfants désobéissants…

Le vent d’nordoit : vent de nord-ouest en patois. Il annonce souvent la tempête. L’expression « Vent d’nordoit , reste chez toi » résume bien la situation.

Les p’tits prêtres : Il s'agit d'un petit poisson avec un corps allongé, dont le flanc présente une bande argentée caractéristique. Sa chair est translucide. Il vit en bande dans les mers du Nord, Manche, et Atlantique nord-est. Il se pêche notamment du bord de la jetée de Port-Joinville.

La Pierre tremblante : énorme rocher qui nargue le précipice. Trouvez où le pousser pour le sentir bouger, prêt à tomber dans la mer !

Le Vieux-Château : forteresse moyenâgeuse sur un rocher abrupt. Il abrita à de nombreuses reprises la population insulaire et aurait inspiré Hergé pour « l’Île Noire ».

Le bois des Conches : magnifique terrain de balade en bord de mer, au nord-est de l’île, où les pins de la dune doublent l’ourlet de la plage des conches.

Le Corsaire : un ancien thonier – modèle « cul rond » – surveillant depuis 1994 l’entrée du port en souvenir des derniers thoniers en bois.

La fête des fleurs : un défilé de chars décorés avec des fleurs naturelles de l’île, organisé tous les deux ans à la Pentecôte. Festif et pittoresque !

La mer à Belle Maison : la plage de la Belle Maison se déploie sur la côte sauvage de l'île où la mer transparente prend une couleur turquoise paradisiaque.

Les volets : pour peindre leurs volets, aujourd’hui majoritairement bleus, les marins utilisaient le reste de peinture, très étanche, utilisée pour leurs bateaux.

Le Q de Gabrielle : l’une des cabanes de pêcheurs sur le quai du petit port de la Meule, réalisée avec une ancienne poupe de voilier et reconnaissable à sa couleur. Ô Gabrielle…

L’ours des Vieilles : un gros caillou au large de l’anse des vieilles, qui abrite l’une des plages de sable fin les plus courues de l’île. Les plaisanciers s’en méfient car il ne se découvre qu’à marée basse, le bougre !

Le chemin des Violettes : chemin menant à la plage de la raie profonde et obligatoirement emprunté par les cavaliers qui se rendent au centre équestre.